Le travail représente très souvent une source de stress et de pression. En ajout, le phénomène du harcèlement moral dans le milieu du travail devient de plus en plus fréquent. Ainsi, à un moment d’épuisement physique et psychique, on tend à chercher une issue. Lors de cette période, la confusion et l’errance, notamment, dans les procédures à entreprendre peut engendrer une situation encore plus périlleuse. C’est pour ces raisons qu’il est recommandé de solliciter un avocat au bon moment.
Pourquoi solliciter un avocat ?
L’article 222 33 2 du code pénal définit le harcèlement comme suit : « Le fait de harceler autrui par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel… ». Par conséquent, la loi punit ce genre d’actes sévèrement. Toutefois, la délimitation d’un harcèlement moral dans le code pénal n’est pas évidente. Ainsi, il est généralement difficile de déterminer si la personne est en faute ou pas. C’est dans ce cadre que l’avocat peut intervenir. En effet, il est à même de déterminer la nature d’un harcèlement, notamment, la nature d’un cas de harcèlement moral au travail. Peu importe la procédure que la victime aurait décidé d’entreprendre, ce professionnel de droit veillera à le mener à bien. Enfin, il est en mesure d’apporter des conseils de valeur, un soutien précieux et de bien défendre les droits de son client.
Contacter l’avocat au bon moment
Il faut contacter l’avocat au bon moment, le plus tôt possible sera le mieux. Le professionnel doit avoir vent des faits juste après la constatation des actes de harcèlement. Avant même d’entreprendre un recours et avant de signaler les représentants du personnel ainsi que l’inspection du travail, ou avant de déposer une plainte, il faut prendre l’avis d’un avocat afin de mener l’action opportune.
Le rôle de l’avocat pour la victime de harcèlement
Le rôle de l’avocat dépend de la situation, notamment, si l’employeur est en faute ou pas. De manière générale, les salariés sont épuisés par le harcèlement psychologique au travail et ils profitent de partir dès qu’une porte s’ouvre. Toutefois, dans une situation désespérante, l’employé n’a pas souvent l’occasion de pouvoir réfléchir tranquillement, et peut se lancer dans un contentieux. Par ailleurs, une action inappropriée est susceptible de provoquer un contentieux avec des conséquences lourdes.
Ainsi, le principal rôle de l’avocat est de conseiller le salarié. Le premier entretien est crucial. Néanmoins, la victime devrait déjà et au préalable avoir réuni suffisamment de preuves. En effet, lorsqu’il s’agit de harcèlement moral ou même physique, tout est question de preuve. Le premier réflexe est alors de rassembler les preuves même avant de contacter un avocat : arrêt de maladie, certificats, témoignage et attestation de collègue, sms, etc. Par la suite, ce professionnel de droit sera en mesure de récolter les autres éléments de preuve, évidemment, en collaborant avec son client. Mais dans tous les cas de figure, il remplira ses devoirs traditionnels, c’est-à-dire, l’assistance et l’accompagnement, le conseil et la défense.